Château Haut-Brion
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Le Château Haut-Brion est l'un des rares, si ce n'est le seul château, du moins en Bourgogne, à porter le nom de son lieu d'origine. En général, les châteaux sont nommés d'après le nom de famille de leurs propriétaires, de sorte que leurs noms changent régulièrement au fil du temps. La viticulture est également pratiquée à cet endroit depuis environ 2000 ans. Il semblerait que les Romains aient eux aussi reconnu le potentiel particulier du sol pour la culture du vin, qui se compose principalement de sable et de cailloux quartzeux.
La première mention 'moderne' du château date de 1423, avec sa parcelle de vignes. Les écrits font état de Jean de Ségur comme premier propriétaire, après l'avoir acheté en 1509, mais il y en a certainement eu quelques autres avant lui. Mais c'est en 1525 qu'il est mentionné pour la première fois par écrit sous le nom de Haut-Brion. Cette année-là, Jean de Pontac épousa la fille du maire de Libourne. Une partie de sa dot comprenait cette pièce. En 1549, on commença à construire le château Haut-Brion. Cent ans plus tard, c'est entre autres la direction qui a fait la renommée du Château Haut-Brion pour son vin. Il trouva même une place de choix dans la cave du roi Charles II et fut également servi lors de banquets et à la Royal Oak Tavern de Londres.
Quelques grands noms ont possédé, revendu ou hérité du Château Haut-Brion, tandis que d'autres célébrités, comme Thomas Jefferson, l'ont visité. Finalement, le banquier Clarence Dillon l'a acheté en 1935 et a redonné au château et à son vin, qui a tout de même obtenu la classification Grand Cru en 1855, leur gloire d'antan. Son fils a ensuite repris la direction et le prince Robert de Luxembourg a rejoint le domaine à l'âge de 18 ans. Depuis 2008, il en est le directeur exécutif et a sous sa responsabilité près de 48 hectares de vignes.
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