Le nom de la marque, ou plutôt du vignoble, en dit déjà beaucoup sur ses origines. Il y a à peine un siècle, la Manduria, dans le sud de l'Italie, n'était pas du tout connue et encore moins pour son vin. Dans les années 1920, la tendance des viticulteurs coopératifs, qui mettent en commun leurs raisins pour produire du bon vin, a toutefois commencé. Cette pratique était déjà répandue dans le nord de l'Italie et la "Federazione Vini" a été créée pour que le sud ne perde pas le contact et que la Manduria puisse obtenir une meilleure visibilité grâce au vin. Quatre ans plus tard, la structure a pris le statut juridique de "Consorzio Produttori Vini e Mosti Rossi superiori da taglio per la zona di Manduria".
L'ingrédient principal devait être le primitivo. Tout comme la Maduria elle-même, ce vin était loin d'être connu. Il était tout au plus considéré comme un vin de qualité inférieure, ce que l'on voulait désormais changer. Cela n'a pas été facile, notamment en raison du scandale du méthanol au siècle dernier. Le projet a véritablement porté ses fruits dans les années 1990, lorsque l'attention s'est davantage portée sur la qualité du contenu des bouteilles.
Aujourd'hui, Prodotti di Manduria possède environ 900 hectares de vignes, cultivés par 400 personnes, qui sont désormais connues comme les "maîtres du primitivo". La production est soutenue par une étroite collaboration avec l'université de Bari et les nombreux certificats obtenus, notamment en matière de durabilité. Cela a porté ses fruits, puisque le Sonetto, entre autres, a obtenu 92 points. Parmi les autres marques, on trouve notamment l'Aka, l'Elegia et l'Alice. De plus, l'entreprise produit également de la grappa et de l'huile d'olive.
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